La domination humaine systémique impacte le monde animal à de nombreux niveaux : les sociétés ont entrepris de domestiquer, d’élever les animaux pour se protéger, travailler, se divertir, se soigner. Elles ont appris à les abattre pour s’en nourrir, se vêtir de leur peau et en tirer profit. Elles les ont transformées, empiriquement puis biologiquement en manipulant leurs ADN pour les perfectionner. La diffusion des idées véganes pousse un nombre grandissant d'individus à militer pour le bien-être animal. Les pouvoirs publics mettent en place des mesures politico-juridiques en ce sens, contraignant les filières agro-industrielles : peu à peu, la consommation et l’usage de produits d’origine animale deviennent des pratiques non seulement révolues mais aussi condamnables.
Au cours des 20 années qui s’ensuivent, divers types de relations aux animaux sont expérimentées, mais toutes se soldent par des échecs. Les autorités instaurent une séparation nette entre des territoires “humains” et des “Zones Sauvages Vierges” : Un tracé territorial est délimité pour que les animaux se réapproprient ces espaces.
Mais les autorités font le constat d’une méconnaissance alarmante des animaux. Le gouvernement constitue une Commission à la Zoopédagogie, chargée de mettre en place un programme de sensibilisation au vivant auprès des enfants.
Sont proposées des Incursions d'Observation Passive (IOP), sous 3 formes différentes :
C'est finalement cette dernière forme qui sera adoptée, avec des systèmes de déviation et d'augmentation des capacités visuelles :