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L'avenir de l'aide alimentaire

Notre objet d’étude : L'accès à la nourriture et les aides alimentaires des foyers modestes.

Variable :  La mise en places et le fonctionnement des différents systèmes d'aide

Temporalité : 20 ans (2041)

Description

Tandis qu’une partie de la population tente de se nourrir plus sainement et de manière plus responsable (magasins bio, circuits courts, amap, coopératives, app affichant les nutri-scores ou de suivi de son alimentation), l’accès à une alimentation de qualité reste problématique pour l’autre partie de la population engendrant une augmentation du nombre de maladies auto-immunes, chroniques et donc une moins bonne santé générale.

Aujourd’hui, le nombre de personnes ayant recours à une aide alimentaire ne cesse de croître ; familles, retraités, étudiants peinent à se nourrir convenablement tout au long de l’année. La crise sanitaire que nous connaissons depuis un an, ainsi que toute autre crise quelle que soit sa nature contribuant à l’accroissement des inégalités d’accès à une alimentation saine.

On constate une augmentation du nombre de centres d'aide alimentaire et du nombre d'initiatives pour aider les personnes dans le besoin. Un projet de loi pour la mise en place d’un système de sécurité sociale alimentaire est d'ailleurs en cours d’élaboration par des candidats écologiste. Basé sur le principe de la sécurité sociale, il s’agirait d’un budget dédié à une alimentation de qualité et locale.

Dans 20 ans, si le nombre de personnes bénéficiant d’une aide alimentaire continue de croître, qu'elles seront les solutions d'aide alimentaire mise en place  pour un foyer type ?

La famille Dubois

Ménage disposant de 1800euros par mois

L'homme (26 ans) est technicien de surface dans les bureaux à temps partiel (atteint de la maladie de Crohn) , la femme (25 ans) est au chômage en recherche d'emploi (elle touche le RSA qui s'élève à 1016,60 euros/mois). Restent en ville pour le job du papa.

Le petit Kevin, âgé de 4 ans est scolarisé en maternelle, sa mère vient le chercher le 12h pour faire des économies sur la cantine

Vivent en ville (banlieue parisienne), loyer: 1000 euros/mois

Budget alimentaire une fois les charges déduites: 400euros/mois

Difficultés à se nourrir, se fournissent généralement dans les grandes surfaces (les carrés discount),problème puisque restrictions alimentaires importantes liées à la maladie du papa.

Ils sont en recherches de solutions pour rendre leur accès à une alimentation saine plus accessible, c'est ce que nous allons développer dans les trois prochains scénarios.

Scénario 1 : Vers les épiceries solidaires...

La famille Dubois souhaiterait avoir accès à une alimentation saine pour leur enfant, et également pour le papa qui est atteint de la maladie de Crohn. Ils se tournent bien souvent vers des grandes surfaces ou ils achètent des produits transformés. En effet, leurs habitudes alimentaires liées à leur budget les poussent à se tourner vers ce type de produits, qui ne sont pas viables au long terme. Alors, Mme Dubois se rend sur internet et à sa mairie, pour voir les solutions qui leurs seraient possibles pour pouvoir bénéficier d’aides. A la mairie, on lui parle d’un dispositif existant: les épiceries sociales. Pour cela, madame Dubois va devoir remplir un dossier dans lequel elle renseignera les revenus du ménage, et leur besoins alimentaire, un dossier qu’elle devra envoyer au CCAS (centre communal d’action sociale), en fonction de tout ces critères, le CCAS donnera accès au ménage à ces épiceries solidaires. Celles ci permettent de faire les courses dans des épiceries ou les prix sont à hauteur de 10% du prix originel du produit, ce dispositif est surtout adressé aux ménages faisant face à des difficultés passagères. Après deux semaines d’attente, les Dubois reçoivent leur passe droit pour accéder à l’épicerie une fois par semaine le temps de deux mois. L’épicerie solidaire que la CCAS leur propose est à 30km de chez eux, et elle n’est ouverte que du Jeudi au Samedi. Ce qui les poussent à se déplacer le Samedi - en famille - via les réseaux bus afin d’aller faire leurs courses. Un temps d’attente est à prendre en compte avant de rentrer dans l’épicerie. Une fois entrée, la famille Dubois se tourne naturellement vers les produits qu’elle à l’habitude d’acheter: des produits en conserve et transformés. Les prix leur permettent d’acheter plus, et également de se tourner vers des matières premières brute, qui permettront au foyer de se nourrir plus sainement qu’avant. Peu à peu, au fil des semaines, le foyer prend goût au « fait maison », à la fin de leur autorisation d’accès à l’épicerie, Mme Dubois n’a toujours pas retrouvé d’emploi et reformule donc une demande d’accès, qui leur est - cette fois - refusée. Ils se retrouvent donc confronté au retour aux supermarché, mais riche de cette expérience, au sacrifice de certains plaisirs alimentaires, ils préfèreront mettre une part de leur budget dans des produits bruts, et réalisent peu à peu que le fait maison peut représenter un coût moins important. Madame Dubois finit par retrouver un travail en tant que hotesse d’accueil dans un hôtel, ses horaires ne lui permettent plus de trouver le temps de cuisiner, mais le salaire combiné du couple leur donne un plus grand pouvoir d’achat. Ils retourneront donc naturellement vers des produits plus transformés en semaine et prendront le temps de cuisiner le week-end.